Trois blâmes : Quand la publicité est cachée

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Le Conseil suisse de la presse reçoit régulièrement des plaintes fondées sur la directive 10.1 (séparation entre partie rédactionnelle et publicité). Le fait que les groupes de presse recourent à toutes sortes de dénominations pour désigner la publicité payée, telles que « publireportage », « publicommuniqué », « contenu sponsorisé », « article sponsorisé » ou encore « annonce » n’y est pas étranger. Souvent, un tel estampillage ne suffit pas à ce que la contribution satisfasse aux conditions de la directive 10.1, selon laquelle une nette séparation entre la partie rédactionnelle et la publicité est impérative. Dans sa pratique constante, le Conseil suisse de la presse prévoit deux options : soit la publicité se distingue du contenu rédactionnel sur le plan optique et d’une manière reconnaissable par tous, soit elle est expressément désignée en tant que telle, sans confusion possible. Le lecteur moyen ne reconnaît pas d’emblée les termes mentionnés ci-dessus comme désignant du marketing pour le compte de tiers. Trois journaux ont récemment contrevenu au principe de la séparation nette des contenus : le « Liechtensteiner Volksblatt », le « Tagblatt der Stadt Zürich » et la « bz – Zeitung für die Region Basel ».

Prise de position 9/2023 (Liechtensteiner Volksblatt)

Prise de position 10/2023 (Tagblatt der Stadt Zürich)

Prise de position 11/2023 (bz basel)