Une interview repose sur un accord entre le journaliste et la personne interrogée. La «Linth-Zeitung» a publié une interview sans que son interlocuteur l’ait validée. Le Conseil suisse de la presse a décidé que le journal était en droit de publier l’interview, et ce pour plusieurs raisons. L’interview a été menée suite à la publication d’un communiqué de presse dans lequel la personne en question était mentionnée comme contact. Celle-ci a eu plusieurs heures pour autoriser la publication et a de l’expérience dans les relations avec les médias. De plus, elle pouvait s’attendre, dès le moment où elle a accepté de faire l’interview, à ce que la « Linth-Zeitung » la publie le jour suivant la conférence de presse. Lorsque, tard le soir, elle a refusé la publication, le journal n’était plus tenu d’en tenir compte.